dimanche 14 décembre 2008

Le pardon

Avec Noël qui approche le pardon est un thème bien populaire. Justement l'autre jour deux vedettes du petit écran se gargarisaient des bienfaits du pardon et comme le pardon est bon et nécessaire à la réussite de sa vie. Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés... Bull shit!!! Il y a des choses et ils existent des êtres qui sont impardonnables.

Peut-on pardonner à quelqu'un qui a gâché notre enfance et qui n'en exprime aucun remord? Peut-on rester serein devant un individu qui ne cherche qu'à détruire autour de lui pour son propre gain personnel ou par petite vengeance? Peut-on pardonner à un meurtrier d'avoir enlever la vie à un être cher?
Oui ces personnes sont sans doutes malades, elles ont certainement souffert dans leur vie mais rien ne motive la destruction de qui que ce soit.

Je crois sincèrement que le pardon est une chose bénéfique mais pas à n'importe quel prix. Dehors les discours culpabilisants le pardon ce n'est pas une voie unilatérale...

mercredi 26 novembre 2008

Attention ceci est un "lockdown"...


Voici ce qu'on peut entendre dernièrement dans plus d'une centaine d'écoles en Ontario. Un lockdown est une opération de verrouillage de sécurité. Lorsque la direction annonce à l'intercom ce message, le personnel de l'école doit s'assurer de verrouiller la porte de la salle de classe, fermer les rideaux et la lumière et se réfugier au fond de la classe à l'abri des regard avec les élèves et ce dans le plus grand silence. Alors au même titre que les pratiques d'incendie, on exige que les écoles procèdent à ce genre d'exercice deux fois par année.


Mais que penser de cet exercice, est-il utile ou ne fait-il que susciter la paranoïa collective? Certains vous diront que ce genre de pratique pourrait éventuellement nous sauver la vie, d'autre que cela est futile et qu'en cas de drame ,éviter la panique chez les enfants est assez utopique. Vu de l'intérieur c'est tout autre chose. J'en suis à ma 4e pratique et on peut presque dire que je suis devenue une experte en la matière ,mais comme j'oeuvre avec des enfants d'âge préscolaire disont que ce genre d'évènement est assez traumatisant. Les petits ne comprenant pas ce qui se passe et surtout contraints à l'immobilité et au silence ils sont loin d'apprécier la chose. Dans certains établissement on pousse même l'exercice à un réalisme surprenant. Des intervenants circulent dans l'école lors de l'opération et secoue la poignée de la porte pour tenter de l'ouvrir... Stupéfiant comme à ma première expérience le coeur me battait la chamade alors imaginons pour un enfant. L'exercice en vaut sans doute la chandelle mais il est triste de penser qu'on en soit rendu à faire vivre ce genre d'expérience à nos enfants au cas où... Je me rapelle adolescente je rigolais bien de voir les pratiques d'attaques nucléaire auquelles on soumettait les écoliers des années soixante dans les films, mais avec nos lockdown nous rejouons le même genre de scénario catastrophe. L'avenir nous dira si nous avons eu raison ou tord.

mardi 18 novembre 2008

1 an déjà...


Il y a un an aujourd'hui s'éteignait ma douce maman. Après des années de maladie et des heures de souffrance, elle a poussé son dernier soupir entourée de ses neuf enfants et de son mari. Accompagner sa mère vers la mort est une des expériences les plus belles et les plus douloureuses que j'ai vécue . J'ai eu un peu l'impression d' avoir fait avec elle le chemin, à l'envers ,qu'elle même a fait pour moi en me donnant naissance.

Nous avons veillé notre mère plus d'une nuit, mais je me rappelle avec précision la nuit que j'ai passé seule à son chevet. Je lui ai dit et redit que je l'aimais, la remerciant de ce qu'elle avait fait pour moi. Je lui ai raconté ma vie, celle qu'elle ignorait de part sa maladie mais celle que je lui cachais pour ne pas la blesser. Je lui ai parlé de ses petits-fils, de leurs succès et de leurs difficultés et de mon nouvel amoureux qu'elle n'avait pas eu la chance de connaître. Je l'ai tendrement câliner, j'ai massé ses membres endoloris, je lui ai donné à boire et rafraîchit son visage étiré par la douleur. Je lui ai chanté des berçeuses et j'ai prié à ses côtés, comme elle me l'avait appris. Cette nuit là je n'ai pas dormi. J'ai voulu être là auprès d'elle comme jamais je ne l'avais été et ça m'a fait du bien à moi, de lui rendre si peu quand elle m'a tant donné.

Ne vous méprenez pas, je n'idolâtre pas ma mère, j'ai eu des reproches à lui faire comme bien des enfants en adressent à leurs parents. Lorsqu'à mon tour j'ai eu à remplir ce rôle, j'ai compris bien des choses. Comme maman on fait ce qu'on peut et pas toujours ce qu'on veut. Parfois nos choix sont guidés par nos peurs, nos valeurs et nos expériences et on fait malgré nous plus de mal que de bien. On ne naît pas maman, on le devient pas seulement en mettant des enfants au monde mais en les accompagnant au quotidien au fil de leur propre vie. Le chemin est parfois ardu et ce malgré toutes nos bonnes intentions. Chaque enfant est doté de son libre arbitre et maître de ses propres décisions , mes frères et soeurs et moi en sommes le plus bel exemple car nos vies sont toutes assez différentes.

Ce billet ce veux un hommage à ma mère, une trace sur la grande toile pour qu'il reste d'elle plus que des souvenirs ,comme une preuve de ce qu'elle a été et de ce qu'elle m'a laissé.

Repose en paix ma petite maman xox

mercredi 5 novembre 2008

La fierté a un visage...


Déjà hier les rues d'Ottawa se parsemaient par ci par là, de jeunes hommes noirs arborant avec fierté des t-shirt à l'effigie de Barrack Obama ayant pour slogan:Yes we can! C'était déjà splendide, mais rien à compareravec ce dont j'ai été témoin ce matin. Des hommes et des femmes de races noires souriant avec confiance, tout heureux de la victoire d'un des leurs. Je ne pouvais que sourire à mon tour gagnée par la contagion! Il y a aussi cette dame d'origine musulmane qui a répondu à mon sourire en me disant: nous sommes pour la paix vous savez c'est ce qui pouvait arriver de mieux au monde.


Barrack a tout une marchandise à livrée. Les attentes sont élevées et les défis sont grands. Je ne peux me vanter d'être une politicienne aguerrie, je ne suis ni stratège ou devin, mais je ne peux que souhaiter que de cet évènement historique naisse de belles choses pour les hommes et les femmes de ce monde toutes cultures confondues. Un jour, comme m'a raconté une amie, nous pourons dire à nos petits-enfants: Je me souviens... Je me suis même demandée si c'est ce même sentiment qui habiterait les Québécois au matin de la souveraineté!

jeudi 30 octobre 2008

Soupe aux nouilles, vilain rhume et gros câlins!







Voilà ça y est, le vilain rhume s'est installé bien confortablement chez Petit Coquin. Après une nuit à renifler, à éternuer et à tousser le réveil a été pénible et laborieux.
Petit Coquin n'était vraiment pas en forme, il fesait peine à voir. Les yeux cernés par le manque de sommeil, la voix nazillarde si caractéristique à la congestion nasale et le petit nez irrité de s'être trop mouché...
Après avoir fait le tour de mes options, vérifier si ma maman-suppléante( un marraine hors pair) était disponible et administrer à Petit Coquin tous les remèdes possibles, j'ai dû me résigner à utiliser ma dernière journée de congé de santé! Hé oui lorsqu'on est le seul parent à répondre à l'appel, la banque de congé de maladie en prends pour son rhume! Pas très bon pour le dossier d'employée par contre, mais je ne fais pas mon rôle de maman à moitié.
Je me rappelle lorsque j'étais petite, je fesais partie des rares enfants dont la maman travaillait à l'extérieur. Ma mère étant enseignante, elle n'avait que quelques rares journées de congé de maladies et elles les utilisaient seulement si elle-même était gravement malade. ce qui était plutôt rare. Donc lorsque mes frères et soeurs ou moi étions malades ,c'était mon père qui veillait au grain. Ces journées là, nous avions le privilège de pouvoir dormir sur le canapé du salon, avec un oreiller et une couverture. Mais que ces journées pouvaient être longues! Vivant à la campagne nous avions peu de canaux de télévision, les magnétoscopes et les lecteurs DVD n'existaient pas et les livres une denrée rare, car outre la bibliothèque de l'école pas de bibliothèque publique dans les environs. Mon père lui , devait quand même vaquer à ses occupations habituelles sur la ferme et malgré le fait qu'il venait régulièrent voir si nous allions bien nous nous sentions bien seuls. Mais parents veillaient bien sur nous comme ils le pouvaient et avec les ressources qu'ils avaient et ce n'est pas un reproche mais plutôt un constat, seul comme on peut en faire lorsqu'on vit des expériences avec nos enfants qui nous ramènement à notre propre enfance.
De là sans doute ai-je pris ce désir de bien couver mes petits loups lorsqu'ils sont malades. J'ai instauré des petits rituels qui font plus que soigner des petits nez qui coulent et de la fièvre mais qui réchauffent le coeur et l'âme. Ces jours là je mitonne un gros chaudron de soupe aux nouilles, des litres de tisanes et on se câline en se racontant des petits secrets, on se repose et on partage les microbes , ahahaha! Non , blagues à part je crois que de laisser à nos enfants de ces petits souvenirs, entremêlés de sensations de bien-être et d'odeurs c'est un autre médicament qu'on leur offre: le réconfort.
D'ailleurs je n'ai parfois qu'à prendre une bouffée d'onguent VICKS et me reviens en mémoire des souvenirs de mon père pour qui cet onguent fesait office de médicament miracle. Juste cette odeur et déjà je me sens mieux. Si seulement cela pouvait avoir le même effet sur Petit Coquin, lui au contraire trouve que ça pue!
Vive la soupe aux nouilles!!!


mercredi 29 octobre 2008

Ma course quotidienne




Je ne suis pas venu souvent ces derniers jours vous déclamer mes zhumeurs, car voyez-vous je cours! Ne vous y méprenez pas je ne suis pas une accro du jogging, du spinning ou des ing de tout acabit, non je suis mono et la vie en solo ce n'est pas toujours jojo!


Loin de moi l'idée de vous la jouer mélo, mais parfois j'avoue que la course m'épuise! Levée la première, couchée la dernière aider Petit coquin, motiver Grand malin, voir aux tâches ménagères quotidiennes plus la ribambelle d'autre occupations reliées à la vie en coop d'habitation et tout ça comme une grande fille, sans répit aucun!


Ces derniers jours, mes deux zamours se tapent de vilains rhumes, pas de quoi, pour l'instant, courir chez le docteur, mais assez pour perturber leur sommeil et le mien. Avec l'hiver à nos portes ce n'est qu'une autre course qui commence. Je sais que d'autres mamans l'ont plus difficile que moi encore, mais j'ai mes petits épisodes de fatigue et de doutes.

Trève de lamentations , car au bout du compte ,chaque matin ,j'enfile quand même à nouveau mes baskets et par amour pour mes deux chafouins je repars pour une autre sprint!




mercredi 15 octobre 2008

Mon coeur comme une éponge


Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir perdu mes parents coup sur coup ou la quarantaine qui se faufile doucement, mais je suis de plus en plus sensible au douleur de ce monde. Je m'explique:que ce soit une disparition (Cédrika Provencher), un décès innatendu(Guillaume Depardieu), alors je deviens une grosse éponge émotionnelle et je verse des larmes pour des gens que je ne connais pas. Évidemment ce sont des tragédies et cela en soi est chargé d'émotions mais moi ça me turlupine, ça me rumine et ça me fait prendre conscience de la détresse humaine, de la douleur des autres.


Je pense souvent aux parents de la petite Cédrika qui l'attendent, l'espèrent et rêvent de son retour. Malgré tout bon sens, les chances s'amenuisent de jour en jour mais j'espère avec eux. Utopique? Peut-être ,mais rapellons-nous de Natascha Kampusch, la jeune autrichienne disparue pendant plus de 8 ans et qui a réussi à échapper à son ravisseur. Et si Cédrika...C'est certainement ce que doivent se dire ses parents, on se rattache à tout dans la souffrance.


Et Guillaume... Guillaume Depardieu lui semble être mort dans d'atroces souffrances. La vie n'a pas été facile pour lui. Difficile de vivre dans l'ombre d'un monstre sacré comme Depardieu père. Malgré un statut qui aurait pu être privilégié, il en a bavé et en a fait voir de toutes les couleurs à son entourage. Pourtant il avait l'air d'un ange dans Tous les matins du monde et Dieu sait qu'il n'en était pas un, mais devant sa souffrance on ne pouvait pas demeurer de glace. Je pense aussi à ses parents, la célébrité n'est rien devant la mort. La célébrité ne protège de rien, elle rends en fait plus vulnérable car notre douleur devient un spectacle. Guillaume repose en paix.


Alors je réalise que mes misères maternelles sont souvent bien futiles. Chez-moi il y a des vêtements qui jonchent le plancher, des verres souillés dans toutes les pièces, des traces de doigts sur l'écran d'ordinateur, des cris de colère ou d'injustice, des fous rires et des batailles de bisous en règle! Chez-moi c'est vivant, ça respire et ça bouge mais surtout c'est remplis de l'amour de mes deux filous et de leur présence à la fois électrique et rassurante. Quelle veinarde je suis...

mardi 7 octobre 2008

Monoparentalité: la mère de tous les maux...


Vous savez parfois être mono c'est presqu'une maladie! Aux yeux des biens pensants de ce monde, un enfant éprouve des difficultés automatiquement on mets en cause le statut monoparentale de sa famille. Les nerfs pompon!!!! Je connais des enfants issus de foyer dits unis et qui en arrâche autant sinon plus que les enfants vivant avec un seul parent.
J'en ai un peu pas mal beaucoup assez de ces commentaires gratuits et souvent je n'hésite pas à remettre les pendules à l'heure aux inconséquents qui osent se prononcer sur le sujet devant moi. Mais parfois La Rouquine doit se taire. Parfois La Rouquine se doit d'être prrrrrrooofessionnelle et se mordre la langue pour ne pas ajouter son petit grain de sel...


Vous l'avez sans doute deviné mais ce billet m'a été inspiré d'un incident dans le cadre de mon travail. Une enfant un peu plus agitée, qui a du répondant et qui manifeste haut et fort lorsqu'elle n'est pas d'accord et tout de suite elle est catégorisée: Fille de mono =problème paske elle vit juste(ben oui) avec sa maman... La pôvre enfant, quel gros défaut c'est évident que le fait de ne pas avoir de père lui enlève toute possibilité dans la vie!!!! No father=no future !!!!!!!!!!! Me semble...


Alors je respire, je soupire, je prends l'air, je m'éloigne le temps de calmer le flot de parole qui ne demande qu'à sortir mais qui doivent, profession oblige demeurer, dans mon fort intérieur avant de se finir sur mon blog.


Alors si la monoparentalité n'est pas la mère de tous les maux , La Rouquine elle se fait la mère de tous les mots.


mardi 23 septembre 2008

Bonne fête maman...


Aujourd'hui c'est l'anniversaire de naissance de ma maman, en fait ce serait son anniversaire de naissance car malheureusement ma mère est décédée en novembre 2007. Ma maman souffrait de la maladie d'Alzheimer et pendant près de huit ans mon père, mes frères, mes soeurs et moi l'avont vu peu à peu oublier qui elle était.


Hors en cette journée où elle aurait célébré ses 84 ans, j'ai une pensée bien spéciale qui m'habite. Comme je ne souhaite pas tombé dans le mélodramatique, je me contente de lui dire que je l'aimerai toujours, que je regrette de n'avoir pu être aussi souvent à ses côtés que je l'aurais voulu et surtout du regret que mes enfants n'auront jamais eu la chance de connaître réellement la fantastique grand-maman qu'elle était.


"Il peut couler du temps sur tes cheveux d'argent, je serai une enfant jusqu'à mon dernier jour tellement j'ai d'amour pour toi..."


Merci maman xoxoox

mercredi 17 septembre 2008

La recette du bonheur!


Comme bien des parents québécois, je suis , par l'intermédiaire de mes zenfants, confronté à ce "fameux" cours d'Éthique et culture religieuse. Ce nouveau cours doit semble-t-il, parler des différentes cultures religieuses et des valeurs leur étant rattachées, afin d'éveiller nos enfants à une plus grande conscience du monde qui les entoure.

Hors c'est un Grand malin bien révolté qui est revenu la semaine dernière de son premier cours d'Éthique et culture religieuse. L'enseignante leur a tout bonnement déclarer que toutes les religions sont ni plus ni moins que la recette du bonheur. Donc selon ce que mon fils a compris: hors la religion nul bonheur n'est possible. Ensuite tous les dogmes de l'Église catholique ont été démolis un à un. La nativité, le fait que Jésus ait été un enfant unique, la résurrection ect. Tout ça dans un seul et unique cours! Mon fils ne tarissait pas de commentaires négatifs, des non-sens qu'on lui rapportait et surtout sa difficulté à croire en un discours aussi éclaté.

Nous nous sommes donc mis à échanger sur ce qui fait pour chacun d'entre-nous le bonheur. Nous avons reconnu que pour certaines personnes, le bonheur se trouvait dans leur croyance et dans la plénitude que cela pouvait leur procurer. Le bonheur selon mon fils, est fait de petites choses; l'amour, l'amitié, un bon livre ou un bon film. "Maman pour toi c'est quoi le bonheur?" Voir grandir mes enfants, partager de tendres moments avec mon zamoureux, un appel de ma soeur ou d'une amie, le sentiment d'aider une personne et de sentir que je fais la différence dans la vie de cette personne.


J'ai donc suggéré à Grand malin de laisser la chance au coureur, d'assister à son cours et d'exercer son jugement critique. Je lui ai proposé de venir échanger avec moi sur les sujets abordés dans son cours et que nous fassions le point ensemble. Il n'est pas chaud à l'idée, il a l'impression de perdre son temps, je crois cependant qu'il doit faire face à la musique car dans la vie on n'entend pas toujours ce que l'on veut.


Néanmoins , je garde les deux yeux bien ouverts et je me rends disponible lorsque mon grand a quelque chose à raconter. Disons que lors de la prochaine visite de parent, je me ferai un devoir d'aller faire de plus amples connaissances avec cette enseignante. Un dossier à suivre...

dimanche 14 septembre 2008

La sagesse de Petit Coquin




Petit coquin et moi avons un rituel les week-ends; la préparation de crêpes. Quelles soient accompagnées de pommes, de bananes ou de chocolat nous avons toujours un plaisir fou à les préparer mais en plus c'est une belle occasion pour entretenir de grandes conversations "philosophiques" ensemble.

Dimanche matin, Petit coquin se demandait quelle profession il voudrait pratiquer plus tard. Nous avons discuté de l'importance d'aimer son travail et surtout de la satisfaction que cela devait nous procurer. Alors Petit coquin souhaite devenir pêcheur, car il adore la pêche mais comme il est pragmatique il se dit qu'il sera également restaurateur afin de rentabiliser sa passion. Soudain il me regarde et me dit; "Toi maman, tu n'aimerais pas ça être cuisinière? Tu serais bonne là-dedans..." Et puis il se réavise: Non maman, toi tu devrais aider les mamans comme toi. Les écouter et les comprendre. Ouais maman c'est dans ça que tu es la meilleure! "


Une discussion avec mon fiston autour d'un bol de pâte à crêpes et un poêlon, ça vaut toutes les visites auprès d'un conseiller en orientation. Surtout lorsque la dite maman se questionne sur le sujet, la quarantaine oblige! Après tout ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants!

mardi 9 septembre 2008

Lâcher prise...




C'est drôle comme ce mot m'a toujours fait sourire. Lâcher prise, lâcher le morceau pour moi c'est du pareil au même. En fait je dirais même que c'est un idéal à atteindre, cette capacité de faire face à l'adversité et de tout bonnement accepter ce qui arrive.
Lorsqu'on parle d'éducation des enfants, on nous invite souvent à lâcher prise face à un comportement ou une situation mais combien pénible cela peut-être. Par exemple Grand malin a fait son entrée cette année au secondaire. Cela signifie que je dois lui laisser un peu plus de latitude et parfois même lui faire confiance. Mais lâcher prise au sujet de la chair de sa chair houlala pas évident. Le laisser simplement prendre seul le transport en commun soulève en moi bien des craintes. Et s'il se trompait de bus ? S'il le manquait? S'il arrivait en retard à l'école? Ou pire si on l'attaquait? Ha! Combien de scénarios catastrophe ai-je pu me construire dans ma tête ? Grand malin a eu tôt fait de remettre les pendules à l'heure à sa rouquine de mère, j'ai dû apprendre à respirer par le nez et à lâcher prise. Mais à ma défense, je dois sans doute tenir cette inquiétude chronique de ma mère, qui s'inquiétait d'un rien. " Je ne dors pas tant que tu ne dors pas..." Chère maman ...
Hors ce soir, j'ai fait une rencontre qui m'a incité à revoir mes appréhensions. Comme je travaillais en soirée, ce qui n'est pas habituel, j'ai pu à loisir observer cette jungle hétéroclyte d'oiseaux de nuits et d'étudiants en liberté. J'aperçois un jeune homme ayant un handicap qui lui rendait l'usage de ses jambes plus difficile et qui avait besoin de béquilles pour marcher. De petite taille, ce jeune homme avançait déterminé et fesait son chemin , sac au dos, à travers les différents badeaux attroupés à l'arrêt de bus. Je me suis prise à penser à sa mère, qui doit s'inquiéter à son sujet bien souvent. N'a-elle pas plus de raisons valables de s'inquiéter au sujet de son fils que moi-même? Et justement peut-être que c'est parce qu'elle lui fait confiance qu'il fait sa place dans la vie...


À trop vouloir protéger, on empêche bien souvent nos enfants de faire les expériences si nécessaires à leur autonomie et par le fait même à construire leur estime de soi. Grand mâlin et Petit coquin je vous promais de faire de mon mieux pour vous laisser vivre vos expériences sans vous imposez mes propres barrières. Je vous aime mes zamours. Allez zenfants foncer!

lundi 8 septembre 2008

Quand on est con...





Brassens avait bien raison "Quand on est con , on est con, Qu'on ait vingt ans ou qu'on soit grand père. Quand on est con, on est con..."
J'en ai eu le plus bel exemple ce soir à l'épicerie. Un vieux con qui m'a dit:" si j'étais à l'école je vous dirais que vous ne savez pas compter, mais comme je suis ici je me tais!" J'étais dans ligne de la caisse 16 articles ou moins. En avais-je plus que 16? Disons 17 ou 18... mais pas suffisament pour sa morale et son air CONdescendant! Je sais c'est mal d'être dans la mauvaise ligne au supermarché mais La Rouquine est un être immoral qui avait juste hâte de rentrer chez-elle afin d'aider Petit coquin avec ses devoirs et leçons, alors Mossieur le vieux con est-ce que je mérite d'être lapider? Si j'avais été Sarko mossieur vous auriez goûter à mon "Casse-toi, pauvre con!"
Mon jeune con, lui je l'ai croisé à la sortie dans cette périlleuse aventure qu'est d'attendre un taxi aux portes d'un supermarché du secteur Hull. Périlleux? Mais tu débloques ma pauvre Rouquine! Mais non, car dans la belle région de l'Outaouais les compagnies de taxi sont ghettorisées , chacunes dans leur secteur respectif et malheur au chauffeur qui se pointe et se fait prendre dans une zone interdite. Les taxis sont donc rares et vous devez vous armer de patience avant d'en obtenir un. Hors j'attendais patiemment mon carrosse, mon panier d'épicerie débordant à mes côtés, lorsqu'un jeune couple sort et se poste à deux pas de moi. Lorsque se pointe le taxi, ceux-ci l'arrêtent et monte à bord. Je demande au chauffeur le nom qu'on lui avait indiqué; il ne sait que répondre. La jeune fille me réplique qu'ils avait téléphoné et je rétorque que moi aussi. Alors le jeune homme me crit;"Ta gueule la conne!" Mon sang de rouquine ne fait qu'un tour et je l'engeule à mon tour. Je ne répéterai pas le joyeux vocabulaire que j'ai utilisé mais disons que de voir une "Madame" s'énerver de la sorte en a surpris plus d'un.

Alors comme l'ami Georges le dirait :"Le temps ne fait rien à l'affaire. Quand on est con, on est con. Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père. Quand on est con, on est con. Entre vous, plus de controverses. Cons caducs ou cons débutants. Petits cons d'la dernière averse.Vieux cons des neiges d'antan"




mercredi 3 septembre 2008

Tout sur moi ou presque...

D'abord il y a moi dite La Rouquine, jeune femme simple mais dont la vie se résumerait bien en: Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Pas toujours par choix malheureusement...


Ensuite viennent mes deux zamours, mes deux zenfants chéris:

L'aîné dit Le Grand malin parce qu'il connait tout mieux que sa mère, adolescence oblige et le petit dernier dit Le Petit coquin grand joueur de tour s'il en est un et toujours plein de câlins en réserve pour sa toute petite maman si petite...



Même si La Rouquine est mono par définition, il n'en existe pas moins qu'elle cache un zamoureux dans sa vie! Zamoureux habite à plus de deux heure de route et les week-ends sont les moments les plus propices à l'éclosion de leur amooourrr... Heureusement il y a le téléphone et les ordinateurs afin de permettre à nos deux tourtereaux de garder le contact. Pour les besoins de ce blog nous appellerons donc zamoureux: Beau chéri .



Alors voici mon petit univers. Un jour peut-être , vous parlerais-je de ma multitudes de frères et de soeurs ou encore viendrais-je vous raconter les mille et une abberations que mon zex, géniteurs de mes zenfants , a pu encore inventer pour atteindre encore une fois des sommets de bêtises dignes d'un scénario d'horreur!


Hors sur ces derniers verbiages, La Rouquine vous dit à bientôt.

C'est un départ!

Bonjour à tous et soyez les bienvenues sur mon blog Zhumeurs de fille et c'est ici que je vous partagerez les hauts et les bas de la vie d'une mono moderne et pleine de, vous l'aurez deviner, de zhumeurs! Je réfléchis sur tout, je passe des heures à me questionner et à analyser autant ma vie que celle des autres. Alors au plaisir d'échanger avec vous et de connaître vos zhumeurs