jeudi 30 octobre 2008

Soupe aux nouilles, vilain rhume et gros câlins!







Voilà ça y est, le vilain rhume s'est installé bien confortablement chez Petit Coquin. Après une nuit à renifler, à éternuer et à tousser le réveil a été pénible et laborieux.
Petit Coquin n'était vraiment pas en forme, il fesait peine à voir. Les yeux cernés par le manque de sommeil, la voix nazillarde si caractéristique à la congestion nasale et le petit nez irrité de s'être trop mouché...
Après avoir fait le tour de mes options, vérifier si ma maman-suppléante( un marraine hors pair) était disponible et administrer à Petit Coquin tous les remèdes possibles, j'ai dû me résigner à utiliser ma dernière journée de congé de santé! Hé oui lorsqu'on est le seul parent à répondre à l'appel, la banque de congé de maladie en prends pour son rhume! Pas très bon pour le dossier d'employée par contre, mais je ne fais pas mon rôle de maman à moitié.
Je me rappelle lorsque j'étais petite, je fesais partie des rares enfants dont la maman travaillait à l'extérieur. Ma mère étant enseignante, elle n'avait que quelques rares journées de congé de maladies et elles les utilisaient seulement si elle-même était gravement malade. ce qui était plutôt rare. Donc lorsque mes frères et soeurs ou moi étions malades ,c'était mon père qui veillait au grain. Ces journées là, nous avions le privilège de pouvoir dormir sur le canapé du salon, avec un oreiller et une couverture. Mais que ces journées pouvaient être longues! Vivant à la campagne nous avions peu de canaux de télévision, les magnétoscopes et les lecteurs DVD n'existaient pas et les livres une denrée rare, car outre la bibliothèque de l'école pas de bibliothèque publique dans les environs. Mon père lui , devait quand même vaquer à ses occupations habituelles sur la ferme et malgré le fait qu'il venait régulièrent voir si nous allions bien nous nous sentions bien seuls. Mais parents veillaient bien sur nous comme ils le pouvaient et avec les ressources qu'ils avaient et ce n'est pas un reproche mais plutôt un constat, seul comme on peut en faire lorsqu'on vit des expériences avec nos enfants qui nous ramènement à notre propre enfance.
De là sans doute ai-je pris ce désir de bien couver mes petits loups lorsqu'ils sont malades. J'ai instauré des petits rituels qui font plus que soigner des petits nez qui coulent et de la fièvre mais qui réchauffent le coeur et l'âme. Ces jours là je mitonne un gros chaudron de soupe aux nouilles, des litres de tisanes et on se câline en se racontant des petits secrets, on se repose et on partage les microbes , ahahaha! Non , blagues à part je crois que de laisser à nos enfants de ces petits souvenirs, entremêlés de sensations de bien-être et d'odeurs c'est un autre médicament qu'on leur offre: le réconfort.
D'ailleurs je n'ai parfois qu'à prendre une bouffée d'onguent VICKS et me reviens en mémoire des souvenirs de mon père pour qui cet onguent fesait office de médicament miracle. Juste cette odeur et déjà je me sens mieux. Si seulement cela pouvait avoir le même effet sur Petit Coquin, lui au contraire trouve que ça pue!
Vive la soupe aux nouilles!!!


mercredi 29 octobre 2008

Ma course quotidienne




Je ne suis pas venu souvent ces derniers jours vous déclamer mes zhumeurs, car voyez-vous je cours! Ne vous y méprenez pas je ne suis pas une accro du jogging, du spinning ou des ing de tout acabit, non je suis mono et la vie en solo ce n'est pas toujours jojo!


Loin de moi l'idée de vous la jouer mélo, mais parfois j'avoue que la course m'épuise! Levée la première, couchée la dernière aider Petit coquin, motiver Grand malin, voir aux tâches ménagères quotidiennes plus la ribambelle d'autre occupations reliées à la vie en coop d'habitation et tout ça comme une grande fille, sans répit aucun!


Ces derniers jours, mes deux zamours se tapent de vilains rhumes, pas de quoi, pour l'instant, courir chez le docteur, mais assez pour perturber leur sommeil et le mien. Avec l'hiver à nos portes ce n'est qu'une autre course qui commence. Je sais que d'autres mamans l'ont plus difficile que moi encore, mais j'ai mes petits épisodes de fatigue et de doutes.

Trève de lamentations , car au bout du compte ,chaque matin ,j'enfile quand même à nouveau mes baskets et par amour pour mes deux chafouins je repars pour une autre sprint!




mercredi 15 octobre 2008

Mon coeur comme une éponge


Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir perdu mes parents coup sur coup ou la quarantaine qui se faufile doucement, mais je suis de plus en plus sensible au douleur de ce monde. Je m'explique:que ce soit une disparition (Cédrika Provencher), un décès innatendu(Guillaume Depardieu), alors je deviens une grosse éponge émotionnelle et je verse des larmes pour des gens que je ne connais pas. Évidemment ce sont des tragédies et cela en soi est chargé d'émotions mais moi ça me turlupine, ça me rumine et ça me fait prendre conscience de la détresse humaine, de la douleur des autres.


Je pense souvent aux parents de la petite Cédrika qui l'attendent, l'espèrent et rêvent de son retour. Malgré tout bon sens, les chances s'amenuisent de jour en jour mais j'espère avec eux. Utopique? Peut-être ,mais rapellons-nous de Natascha Kampusch, la jeune autrichienne disparue pendant plus de 8 ans et qui a réussi à échapper à son ravisseur. Et si Cédrika...C'est certainement ce que doivent se dire ses parents, on se rattache à tout dans la souffrance.


Et Guillaume... Guillaume Depardieu lui semble être mort dans d'atroces souffrances. La vie n'a pas été facile pour lui. Difficile de vivre dans l'ombre d'un monstre sacré comme Depardieu père. Malgré un statut qui aurait pu être privilégié, il en a bavé et en a fait voir de toutes les couleurs à son entourage. Pourtant il avait l'air d'un ange dans Tous les matins du monde et Dieu sait qu'il n'en était pas un, mais devant sa souffrance on ne pouvait pas demeurer de glace. Je pense aussi à ses parents, la célébrité n'est rien devant la mort. La célébrité ne protège de rien, elle rends en fait plus vulnérable car notre douleur devient un spectacle. Guillaume repose en paix.


Alors je réalise que mes misères maternelles sont souvent bien futiles. Chez-moi il y a des vêtements qui jonchent le plancher, des verres souillés dans toutes les pièces, des traces de doigts sur l'écran d'ordinateur, des cris de colère ou d'injustice, des fous rires et des batailles de bisous en règle! Chez-moi c'est vivant, ça respire et ça bouge mais surtout c'est remplis de l'amour de mes deux filous et de leur présence à la fois électrique et rassurante. Quelle veinarde je suis...

mardi 7 octobre 2008

Monoparentalité: la mère de tous les maux...


Vous savez parfois être mono c'est presqu'une maladie! Aux yeux des biens pensants de ce monde, un enfant éprouve des difficultés automatiquement on mets en cause le statut monoparentale de sa famille. Les nerfs pompon!!!! Je connais des enfants issus de foyer dits unis et qui en arrâche autant sinon plus que les enfants vivant avec un seul parent.
J'en ai un peu pas mal beaucoup assez de ces commentaires gratuits et souvent je n'hésite pas à remettre les pendules à l'heure aux inconséquents qui osent se prononcer sur le sujet devant moi. Mais parfois La Rouquine doit se taire. Parfois La Rouquine se doit d'être prrrrrrooofessionnelle et se mordre la langue pour ne pas ajouter son petit grain de sel...


Vous l'avez sans doute deviné mais ce billet m'a été inspiré d'un incident dans le cadre de mon travail. Une enfant un peu plus agitée, qui a du répondant et qui manifeste haut et fort lorsqu'elle n'est pas d'accord et tout de suite elle est catégorisée: Fille de mono =problème paske elle vit juste(ben oui) avec sa maman... La pôvre enfant, quel gros défaut c'est évident que le fait de ne pas avoir de père lui enlève toute possibilité dans la vie!!!! No father=no future !!!!!!!!!!! Me semble...


Alors je respire, je soupire, je prends l'air, je m'éloigne le temps de calmer le flot de parole qui ne demande qu'à sortir mais qui doivent, profession oblige demeurer, dans mon fort intérieur avant de se finir sur mon blog.


Alors si la monoparentalité n'est pas la mère de tous les maux , La Rouquine elle se fait la mère de tous les mots.