mardi 2 février 2010

Qui trop embrasse, mal étreint...


À force de cumuler les responsabilités, être une bonne mère, une bonne blonde, une bonne employée et un bonne admistratrice j'en perds mon latin et mon bon sens commun. AU SECOURS ça déborde de partout.

Je me sens comme sur une balançoire, je penche d'un bord et c'est de l'autre bord que ça relève! J'aspire à l'équilibre mais je n'y arrive presque jamais. D'ailleurs je sais pourquoi, j'ai trop tendance à oublier dans mon idéalisme, que je ne suis pas responsable des comportements et des attitudes des autres. Je peux encourager, inviter, insister, suggérer mais il y a toujours ce foutu libre-arbitre.

Parfois je me demande si ma vie ne serait pas plus simple si je devenais moins lucide, moins avide d'honnêteté. Je me pose souvent des questions sur la conscience des autres et je ne comprends toujours pas. Par exemple pourquoi un type comme Earl Jones peut escroquer des centaines de gens, parfois même des amis de longue date, sans éprouver aucuns remords jusqu'au jour o ù il se fait pincer? Comment un voisin peut en tuer un autre et agir comme si de rien était pendant des années? Comment l'avocat qui défend une crapule peut le dépeindre la victime dans l'affaire lorsqu'il est tout le contraire? Moi je ne pourrais pas! J'en ferais des insomnies, des brûlements d'estomac, une crise d'apoplexie, je ne sais pas, mais je ne pourrais jamais! Je garde donc mes scrupules et ma conscience et les soucis qui vont avec. Vaut mieux vivre en paix avec soi-même qu'avec les autres.

Bref je sais bien que je ne changerai pas la nature humaine, mais en attendant je peux faire ma petite révolution personnelle, un rôle à la fois. Dites les enfants on se fait une petite partie de Monopoly city!!!

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